Franchissant la Bidassoa… (Les Noces Royales de Louis XIV, Le Poème Harmonique, Dumestre – Château de Versailles Spectacles)
Les Noces Royales de Louis XIV AUX PORTES DU TEMPLE Jean-Baptiste Lully (1632-1687) Sonneries pour les trompettes du Roi ENTREE DES...
Un si beau séjour (Lully, Thésée, Vidal, Deshayes, Talens Lyriques, Rousset – Théâtre des Champs-Elysées, 22 mars 2023)
« Ah, quelles peines De quitter un si beau séjour! » (Prologue) Jean-Baptiste LULLY (1632 – 1687) Thésée, tragédie en musique...
Tonitruant (Fastes de la Grande Ecurie, Lully, Philidor, Syntagma Amici, Giourdina – Ricercar)
« Fastes de la Grande Ecurie » Œuvres de Philidor, Lully, Du Caurroy, Louis Couperin, Roberday, Desmazures, Degrinis… Concert...
Entrez dans la danse (Lully, D’Anglebert & alii, le Manuscrit de Mme Théobon, Rousset – Aparté)
Le Manuscrit de Madame Théobon Œuvres et transcriptions d’Ennemond Gaultier, Jacques Champion de Chambonnières, Jacques Hardel,...
Demi-lune et boulets (Louis XIV, Turenne & d’Artagnan, Bozonnet, Baumont, Le Concert de la Loge, Invalides – 7 mars 2022)
« Alors elle se releva d’elle-même, jeta autour d’elle un de ces regard clairs qui semblaient jaillir d’un œil de...
De la décadence d’un genre : du ballet de cour au fourre-tout des comédies-ballets, opéras-ballets et actes de ballet
Avec tous ces types de ballets bien français, on ne sait plus trop où donner de la cheville comme de la tête. Il n’est donc pas...
Coup de Ballet (Lully, Ballet Royal de la Naissance de Vénus, Les Talens Lyriques, Rousset – Aparté)
Jean-Baptiste Lully (1632 – 1687) Ballet royal de la Naissance de Vénus Dessus : Deborah Cachet, Bénédicte Tauran Bas-dessus :...
Lully, le chat du Roi-Soleil (Hervé Mestron, ed. Oskar)
Il s’avère que le chat de la maisonnée s’enfuit à la recherche de son passé et se découvre la réincarnation de Jean-Baptiste Lully. Totalement déboussolé, notre félin dès lors compose, danse, écrit des opéras, fabrique des décors, et ronronne pour faire sa cour au Roi.
En ma puissance (« Autour de Lully », Véronique Gens, Les Surprises – Festival de Saint-Denis, 25 juin 2021)
Véronique Gens et les Surprises à Saint-Denis © Muse Baroque, 2021 « Autour de Lully » Airs, danses et chœurs extraits de...
Lully dans la boîte : La Naissance de Vénus captée au disque chez Aparté
Hier, hélas, trois fois hélas, le concert consacré à la Naissance de Vénus à la Cité de la Musique avec les Talens Lyriques dirigés...
Venez, venez, Haine implacable (Lully/Francoeur, Armide 1778, Le Concert Spirituel, Hervé Niquet – Alpha)
Il faut savoir être fidèle à soi-même. En dépit du livre-disque soigné et des excellents textes de présentation, cette version reliftée 1778 de Louis-Joseph Francœur, qui ne nous avait guère convaincu en concert au TCE ne nous a pas davantage touché au disque.
Ils l’ont dit : « Lully notre Maître »
« Quand on l’Académie Royale de Musique a demandé à M. Rameau son agrêment pour employer dans les divertissemens de cet Opera Proserpine de Lully, quelque morceau tiré des siens, il a répondu : « L’on me fait bien de l’honneur de m’associer à notre Maître. » Voilà le langage du grand homme ; il n’est pas en lui d’être envieux & vain. »
Percé jusques au fond du cœur (Armide, Francoeur/Lully, TCE, 01/04/2019)
Il arrive parfois que l’importance musicologique de certaines résurrections dépasse l’intérêt musical, et il faut bien avouer qu’en dépit du talent d’Hervé Niquet et de Véronique Gens qui s’évertuent à défendre cette partition, l’expérience demeure très mitigée, en raison du matériau de base. Quel est-il ?Hervé Niquet a souhaité non pas s’aventurer sur les magnifiques rivages de l’Armide de 1683, mais sur ceux, inconnus et plus tardifs, de 1778. D’autant plus inconnus que… cette version ne fut pas même représentée à l’époque sur la scène de l’Académie Royale de Musique.
La Musique dignement fêtée … (Armide, Lully, Les Talens Lyriques – Opéra national de Lorraine, 21 juin 2015)
Si, partout en France ce week-end, la Musique était l’objet de tous les honneurs qui lui sont dus, les regards se devaient de converger vers une ville de l’Est de la France, Nancy. Cette cité connue entre autre pour sa sublimissime Place Stanislas rayonnait encore plus particulièrement par le spectacle en son sein le plus précieux, son opéra où était donnée Armide de Jean-Baptiste Lully coproduite par l’Opéra national de Lorraine et le Centre Chorégraphique National (CNN) – Ballet de Lorraine.
L’Allée du Roi s’en est allée (décès de Nina Campaneez)
« La grandeur d’un destin se fait de ce qu’on refuse autant de ce qu’on obtient » (F. Chandernagor, l’Allée du...
Plaisirs enchantés des Gaules (Lully, Amadis, Choeur de Chambre de Namur – Les Talens Lyriques, Aparte)
Après le succès de Phaéton (1683), Amadis marque une nouvelle étape de la fructueuse collaboration entre Lully et Quinault. Mais le contexte politique a fortement évolué en quelques mois, tandis que les deux compères renouvellent le genre de la tragédie lyrique en plusieurs de ses points fondamentaux. En France la Reine est morte en juillet 1683, et si dès octobre le Roi se remarie secrètement avec Madame de Montespan, il est tenu officiellement d’observer une période de deuil…
Phaéton solaire jusqu’à la chute (Lully, Phaéton, Les Talens lyriques, Aparté)
De nos jours, Phaéton, de même que les opéras de Lully, figure hélas trop rarement à l’affiche des scènes lyriques françaises. La version de concert donnée en 2012 salle Pleyel sous la conduite de Christophe Rousset avait suscité forces louanges. Aussi il est heureux que, trente ans après le premier enregistrement intégral réalisé par Marc Minkowski (nous y reviendrons plus loin), la captation de cette soirée permette à tous de juger de ses qualités, et à quelques privilégiées de s’en souvenir.
Une lente mise en abîme (Mamamouchi, festival du Périgord noir – 9 août 2014)
Les ambitions étaient grandes pour cette édition de l’Académie du Festival du Périgord noir : dix jours, une trentaine de stagiaires, deux danseurs, des comédiens, un conteur, des costumes et Michel Laplénie pour monter le Bourgeois gentilhomme de Molière/Lully, ou plutôt la musique de ce dernier, enrobée d’extraits de la pièce.
Utmiutsol contre Uremifasolasiututut
En 1748 paraissent Les Bijoux indiscrets, œuvre romanesque anonyme. Elle consiste en une succession de petites saynètes d’une Afrique imaginaire, traitées sur le mode ironico-comique, un peu à la manière des Lettres Persanes de Montesquieu, la légèreté en plus. En effet, première œuvre romanesque de Diderot (genre alors peu considéré), les Bijoux indiscrets sont également une œuvre de divertissement, avec des passages licencieux.
Acte de soumission de Lully
En septembre 1681, Joseph Clausel, l’un des conseillers secrétaires du Roi trépasse, ce qui laisse la charge vacante. Lully obtient l’autorisation du Roi de l’acheter à la veuve du défunt, moyennant la somme considérable de 63 000 livres, ce qui est fait le 23 décembre. Lully ne perd alors pas une demi-croche, et s’adresse au Chancelier Le Tellier pour initier la procédure de nomination.