Plaisante conversation
Après la superbe intégrale de Monsieur de Sainte-Colombe précédemment chroniquées sur ces pages, les Voix humaines se sont alliées à d’autres artistes pour nous permettre en cette fin d’année 2008 de découvrir et d’apprécier un instrument trop méconnu dans un répertoire particulièrement valorisant.
Concerts à deux violes inégalables
Voici une critique bien tardive et que nous avions prévu pour l’été. Mais l’écoute de ce monument discographique de près de huit heures méritait bien qu’on prenne le temps nécessaire, et il eut été malhonnête de chroniquer cette intégrale unique des Concerts à deux violes esgales de Sainte-Colombe (sans doute le Parisien Jean de Sainte-Colombe comme les recherches de Jonathan Dunford tendent à le prouver) sans en avoir admirer toutes les facettes.
"Marais jouait comme un ange” — Hubert le Blanc
Pourquoi donc l’Ange Marais? En effet, ce titre que d’abjects parisiens snobs pourraient arrogamment qualifier de kitsch (votre serviteur le premier) — titre souligné par la photo des ailes d’un ange, détail d’une statue de marbre, sur la couverture du disque — pourrait en détourner quelques-uns.