Le duel des versions : Les Nations de François Couperin (Leonhardt, Savall, les Ombres, Reyne, Rousset)
Nous continuons avec nos tournois discographiques, cette fois-ci avec Les Nations de François Couperin. Le recueil en fut publié en 1726, mais les Sonades introductives autonomes étaient plus anciennes et sa Françoise n’est autre que La Pucelle de jeunesse composée trente ans plus tôt soi-disant dans un style corellien et alors présentée sous un nom d’emprunt !
Mélancolie contre fraîcheur
Savall contre Goebel. Un choc frontal entre l’Espagne alanguie et la froidure germanique, sur fond de musique française. Mais français, le sont-ils vraiment ces 4 ordres composés de suites de danses, chacune précédée d’une sonate ?
Avoir un quatre à sec
Les œuvres sont belles, on y sent l’Italie et sa lumière, ses charmes et ses sourires. Hélas, Reinhardt Goebel arrive avec son habituelle précision, et sa légendaire sécheresse. Les aqueducs se bouchent, les fleurs se fanent, le soleil disparaît.