Titon & l’Aurore sur Medici TV sur Medici TV le 19 janvier à 20h
Cela devient hélas une bien mauvaise habitude, et nous voici privé de la lumière puisque nous n’assisterons pas à l’Aurore…
Venise de fastes et d’illusions (Campra – Fêtes Vénitiennes, Les Arts Florissants, Christie – Opéra comique, 27/01/2015)
La mise en scène de Robert Carsen s’avère réjouissante, efficace et esthétique. Au Prologue ou mise en situation, le spectateur voit l’arrivée des touristes sur la place Saint-Marc, avec leurs sacs à dos ou leurs valises et leurs téléphones portables pour prendre des selfies. L’apparition du Carnaval, le géant rouge à visage quelque peu comique, symbole des fêtes, transforme ces touristes…
Musiques pour la reine Caroline
Quand la mort intervient entre deux êtres que la passion unit il ne reste que sublimer la douleur. La vie de Händel est ponctuée de moments uniques qui la rendent passionnante. Né en 1685, année faste pour la musique avec la naissance simultanée de Johann Sebastian Bach et de Domenico Scarlatti, il accède très jeune à l’opéra de Hambourg…
« Rien n’égale ma douleur »
Alors que les baroqueux redécouvrent avec joie le Gluck métastasien d’avant sa réforme de l’opéra seria, celui d’Ezio qu’Alan Curtis a exhumé avec platitude (Virgin, 2011), ou du superlatif Trionfo di Clelia (DHM, 2012), Laurence Equilbey, quittant ses rivages 19èmistes, a renoué avec Gluck. Et notre félicité est d’autant plus grande que l’artiste n’a étonnamment pas sélectionné la version remaniée par Berlioz, ni celle française de 1774…
Royer, Pyrrhus, Les Enfants d’Apollon, dir. Michael Greenberg
Natif de Turin, Pancrace Royer arriva à Paris en 1725 ; il occupa le poste de Maître de Musique de l’Opéra de 1730 à 1732, succédant à André Cardinal Destouches, puis prit la direction du Concert Spirituel en 1748, avant d’être nommé directeur et inspecteur de l’Opéra en 1753.