Un archet bondissant
Oui, on les a entendu mille fois, ces concertos pour violons de Bach. 1043, le concerto pour 2 violons, 1041 et 1042, les deux autres concertos pour violon seul. Ah, 1060 ? Il s’agit de la reconstitution hasardeuse d’une œuvre disparue que l’on connaît par sa transcription pour clavecin. De quoi remplir décemment le timing du disque.
Pergolesi revisité (Bach, Psalm 51, Boog, Chance, Thomas Hengelbrock, DHM)
On connaissait les talents de Bach dans les procédés de la parodie (ré-utilisation/ réadaptation d’un matériel préexistant) et de la transcription, que ce soit de ses propres œuvres ou de celles de ses contemporains. De nombreuses cantates profanes ont été ainsi transformées…
Un impardonnable manque de Gould
Jean-Sébastien BACH (1685-1750) Variations Goldberg BWV 988 Glenn Gould (???), PianoVersion de 1955 retravaillée par les Studios...
Petit prix, grosse perruque
Depuis le 31 août, Brilliant Classics a lancé son nouveau bolide : après l’éclatante Ferrari rouge vif de Mozart, voici un nouveau coffret Bach, le précédent étant passé quasi inaperçu. Quelques enregistrements ont été changés, afin de rassembler plus d’interprétations sur instruments d’époque…
Un Tombeau bien joyeux
Dès la réception du beau digipack orné d’un détail de Watts, nous nous sommes demandé ce qu’était ce Tombeau de Sa Majesté la Reine de Pologne de Bach. Nous nous apprêtions à compulser frénétiquement notre catalogue BWV, quand la réponse tomba du ciel, ou plutôt du détail des plages.
L’hésitation contre la vigueur
1988. On retrouvera dans ces deux enregistrements du regretté Scott Ross la même modestie et le même talent : nulle part le claveciniste canadien ne se met en avant, même lorsque la virtuosité technique est requise.
Un Bach méconnu
On doit à la monumentale initiative de Teldec la Valise Bach 2000 qui célèbre les 250 ans de la mort du Cantor de Leipzig par l’intégrale discographique de ses oeuvres (excepté quelques chants du Schmelli Gesangbuch). Un des cubes modernes et disgracieux de cette remarquable discothèque est consacré aux cantates profanes de Bach.
Un Bach dansant
Bach n’était pas très au point sur le luth. Voilà qui peut paraître choquant. C’est ainsi. Tous les luthistes savent combien ces suites, préludes et partitas sont difficiles à jouer, non seulement en raison de leur virtuosité mais de passages impossibles techniquement à jouer…
Luth et approuvé
Après la version d’Hopkinson Smith d’un optimisme dansant (Naïve) au sujet de laquelle nous avions en quelques lignes fait connaître notre admiration, le jeu sympathique mais moderne de Boels (Calliope) chroniqué par notre consœur ce mois-ci nous a conduit à nous replonger dans notre discothèque pour en exhumer cet enregistrement remarquable et trop peu distribué.
« Les naturalistes nous ont dit ce qu’était un singe, mais ils n’ont pas défini cet animal qu’on appelle eunuque. » Ange Goudar, Le Brigandage de la Musique Italienne. Paris, 1777.
On dit que la Muse Baroque est trop tolérante et qu’on y trouve que de bonnes critiques : c’est normal, rétorquera le rédachef, puisque le but est de constituer une discothèque idéale. Tout cela pour dire que j’étais pourtant parti d’un bon sentiment
Jouer au petit Bach
Et voici le printemps et avec lui les premières déconvenues. Je connaissais Philippe Herreweghe pour la remarquable cohésion de ses chœurs, pour l’intelligibilité de son phrasé et la spiritualité qu’il imprimait à ses interprétations de cantates du Cantor de Leipzig. Or quelle ne fut pas ma surprise de l’entendre hier interpréter le célèbre Concerto pour violon BWV 1041 et le Concerto pour clavecin BWV 1052 de Bach dans une optique toute post-baroque (*).
Chronique d’un désastre
Voici donc en DVD, après avoir sévi sur les écrans – et après plus de trente ans d’absence puisque le Cantor avait disparu après l’extraordinaire Chronique d’Anna Magdalena Bach de Jean-Marie Straub avec Gustav Leonhardt sortie en 1967 – l’un des plus grands génie musical de tous les temps. Malheureusement, tous les ingrédients sont ici réunis pour réaliser l’ultime navet…