« Couperin crée un style unique, léger quoique mesuré ; noble mais sans lenteur » (Margaux Blanchard & Sylvain Sartre)
Défenseur d’une Europe musicale avant l’heure, François Couperin compte parmi les grands compositeurs du XVIIIème siècle, à l’esprit brillant et au cœur sensible. Auteur de nombreuses œuvres pour orgue et clavecin seul, on lui doit également des Leçons de Ténèbres rendues célèbres par Alfred Deller, et plusieurs pièces instrumentales, dont Les Nations sont peut-être l’exemple le plus achevé.
Une caresse énergique
Etre co-titulaire des orgues de Saint-Louis-en-l’île, ça se mérite, comme nous l’avions déjà démontré dans nos pages vertes à l’occasion du précédent disque de Benjamin Alard, consacré aux Sonates en trio pour orgue von das große Kantor von Leipzig (Alpha).
L’orgue est décidemment le roi des instruments
Les Orgues Bernard Aubertin de Saint-Louis-en-l’île avait déjà fait les délices suprêmes de votre humble serviteur, lorsque doucement mis en branle par Gustav Leonhardt, maître incontesté et incontestable de l’instrument, le mois dernier.Voici l’occasion donc de les entendre à nouveau, et dans un répertoire totalement différent