Hugo Reyne, tel un oiseau (dissolution de la Simphonie du Marais)
La nouvelle est tombée. Elle est triste. Il l’avait pourtant annoncée depuis un long moment, mais on ne le croyait guère, ou plutôt on ne voulait guère y croire. La Simphonie du Marais donnera son dernier concert dans le cadre magique de La Chabotterie en septembre prochain, un concert du samedi 19, dite simplement « Simphonie des Adieux – 33 ans de musique » après le Festival parisien du Marais baroque. C’est un peu court, pour décrire la formidable aventure de cette formation, dont nous nous refusons à faire l’éloge rétrospectif, qui sonne trop comme une nécrologie.
Ulysse, le retour (Rebel, La Simphonie du Marais, Hugo Reyne – Musiques à la Chabotterie)
Jean-Féry REBEL (1666-1747) Ulysse (1703) Guillemette Laurens (Circé) ; Stéphanie Révidat (Pénélope) ; Bertrand Chuberre...
« On vient, voyez les jeux, augmentez leurs attraits » (Rameau, Les Indes Galantes – La Simphonie du Marais, Hugo Reyne – Musiques à la Chabotterie)
Premier des six opéra-ballets de Rameau, Les Indes galantes se composent d’un prologue et de quatre entrées – et non actes – dont celle « Les Sauvages » fut ajoutée l’année suivant la création. Ce ballet héroïque, sur livret de Louis Fuzelier, s’inscrit dans la veine exotique du XVIIIème siècle…
Fantasmi
Alors que nous déballons ce digipack à l’allure doucement orangée qui fera pendant avec le remarquable enregistrement précédent consacrée aux concertos pour flûte à bec de Haendel (Musiques à la Chabotterie), nous voyons déjà les détracteurs de toute sorte s’esclaffer devant une énième mouture des tubes que constituent la Tempesta di Mare, Il Giardellino ou encore la Notte…
« Allons, allons, accourez tous ! » (Lully, Atys, La Simphonie du Marais, Hugo Reyne)
Atys. La tragédie en musique que, sans doute, les mélomanes connaissent le mieux. Peut-être la première qu’ils ont vraiment connue et appris à connaître, malgré le premier Alceste de Malgoire (1975), malgré Les Boréades de Gardiner (1983), deux productions qui ont contribué à faire connaître la première mouture de l’opéra français…
Crème chantilly
Qu’est-ce que le csákan ou flûte-canne ? Tout simplement ce que devient la flûte à bec au XIXème siècle : comme la flûte traversière, l’instrument se dote de clefs, mais son mode d’émission du son reste le même.
Rameau : le peintre, le poète
Dans toute l’œuvre de Rameau, les Pièces de clavecin en concerts appartiennent à la caste des privilégiés. Enregistrées à de nombreuses reprises, elles ont fait objet d’un arrangement apocryphe en sextuor dès la fin du XVIIIe siècle, et semblent attirer toujours l’attention des mélomanes comme des musiciens.
L’épée et la pourpre (Musiques au temps de Richelieu, Simphonie du Marais, Hugo Reyne – Musiques à la Chabotterie)
Voici venir le quatrième volume de la collection Musique à la Chabotterie qui nous a jusqu’ici déjà offert deux premières mondiales (La Naissance d’Osiris de Rameau et le très bel Ulysse de Jean-Féry Rebel) et un touchant retour à la flûte à bec d’Hugo Reyne (Six concertos pour flûte à bec de Händel).