Hautes terres, morne plaine
Suffit-il d’une poignée de très excellents solistes, d’instruments on ne peut plus authentiques (la plupart des originaux dont le pedigree est soigneusement noté dans le livret) et d’un célèbre compositeur pour faire un bon disque ?
Réservé aux passionnés de flûte à bec.
Elève de Lully, compositeur renommé pour ses tragédies lyriques (surtout Alcyone) et ses pièces de violes de gambe, Marais fit également paraître un recueil de Pièces en trio pour les flûtes, violons et dessus de viole avec la basse continue en 1692. Très proches du modèle des Concerts Royaux de Couperin, ces courts morceaux , regroupés sous forme de suites de danse, furent sans doute composés pour les mêmes occasions…
Une flûte de champagne pétillante à souhait
Les sonates pour flûtes de Händel sont parmi les œuvres instrumentales les plus populaires du compositeur, aux côtés de sa Water Music ou de ses concertos pour orgue. On ne reviendra donc pas sur l’originalité des morceaux, l’habileté mélodique digne des grands tubes opératiques genre cara sposa ou lascia la spina.
Intense
Si les concertos de Vivaldi se suivent et se ressemblent – disent les mauvaises langues – ce n’est pas le cas de ses sonates où il fait montre d’une plus grande originalité. En 1974, Michael Talbot exhume un manuscrit autographe qui dormait à la Central Library de Manchester, sans doute copié de la main du père même de Vivaldi pour être offert au Cardinal Ottoboni, malgré l’absence de dédicace.