Le jeu n’en vaut pas la chandelle…
Une distribution honorable, me direz-vous. Certes, néanmoins… on est toujours condamné, avec ce DVD, à rester sur sa faim. Si Stéphanie d’Oustrac est une excellente Didon, que Sophie Daneman est agaçante ! De même, si les deux Sorcières sont géniales de ridicule, l’Enchanteresse est à peine supportable !
Un vent de fraîcheur
Alors que Danielle de Niese retrouve en ce moment même (jusqu’au 7 février 2008) son rôle fétiche de Cléopâtre à la Monnaie de Bruxelles, Decca nous gratifie d’un joli récital consacré uniquement à des airs italiens et anglais de Haendel. On y retrouve d’emblée ce qui a charmé des milliers d’auditeurs depuis ce Giulio Cesare de Glyndebourne (DVD Opus Arte)…
Campra se retourne dans sa tombe (bis repetita)
Plusieurs années auparavant, William Christie avait ressuscité avec faste et élégance Idioménée du même compositeur aixois. De même, notre Bill national avait brillé dans divers grands motets dont ceux de Delalande, de Mondonville ou de Rameau. On espérait donc beaucoup de ce nouvel enregistrement.
That is the question…
Habituellement, pour les ouvrages lyriques de Rameau, la question de la version qu’on choisira ne se pose pas : les rares fois où deux enregistrements existent, l’un des deux semblent inenvisageable car un peu trop désuet – ainsi, des deux Dardanus, celui de Leppard et celui de Minkowski, ne sait-on d’avance lequel aura la préférence ?
Christie vs. Hogwood pour un Orlando élégiaque
Orlando est assurément l’un des opéras les plus originaux de Händel. Le livret, tiré du Roland Furieux de l’Arioste, sera bientôt suivi par 2 autres volets tout aussi réussis : Ariodante et Alcina. Orlando relate l’histoire classique du preux paladin Roland passionnément épris de la reine Angélique.