Altri canti (Festival de l’Abbaye de Saint-Michel en Thiérache, 2 juin 2024)
XXXVIIIème Festival de l’Abbaye de Saint-Michel en Thiérache du 2 au 30 juin 2024 1ère journée, dimanche 2 juin 2024 Saint-Michel en...
Tes yeux sont ceux d’une colombe (Seicento italien, Devillers, Les Surprises – Salle Cortot, 15 février 2023)
« Quam pulchra es, amica mea, suavis et decora, oculi tui columbarum, absque eo quod intrinsecus latet. » (Cantique des Cantiques...
Le pinceau et le luth (Evaristo Baschenis, Galerie Canesso, Paris – du 6 octobre au 10 décembre 2022)
« Le premier mérite d’un tableau est d’être une fête pour l’œil. » (Delacroix) On ne jurait jusqu’ici que...
Hominem te esse memento (Trionfo Romano, Corelli, Melani, de Negri, Exit & Hemiola, Resche-Caserta – Château de Versailles Spectacles)
« Rome a été sa nourriture et sa paralysie.” (J. Le Goff, La civilisation de l’Occident médiéval) Trionfo Romano Fête...
Voir Venise (La Risonanza, Le Concert de la Loge – Festival de l’Abbaye de Saint-Michel en Thiérache, 26 juin 2022)
« Venise, du Carnaval à l’Opéra, un sommet de lyrisme » Journée du dimanche 26 juin 2022 au Festival de Musique Ancienne et...
L’éruption littéraire de la Naples Baroque (Dominique Fernandez, Porporino)
La publication en janvier dernier de L’Italie Buissonnière (Grasset) de Dominique Fernandez, suite de très érudites pastilles sur des joyaux souvent méconnus de l’immense patrimoine artistique de la péninsule, nous a donné envie de replonger dans l’une des œuvres phares de son auteur, Porporino, ou les Mystères de Naples (Grasset). Publié en 1974 et auréolé du prix Médicis la même année, l’ouvrage devait valoir à son auteur un début fort mérité de reconnaissance critique qui se confirmera quelques années plus tard par son Goncourt.
Un voile révélateur (Cappella Sansevero, Naples)
Le Cristo Velato, comme la plupart des œuvres qui composent le foisonnant décor de la chapelle San Severo, auquel nous devons compter outre La Pudeur de Corradini, la fresque de la voûte La Gloire du Paradis de Francesco Maria Russo (1749) ou encore une belle Piéta anonyme, est une commande de Raimondo di Sangro, VIIème prince de San Severo et évergète propriétaire des lieux en ce milieu du XVIIIème siècle.
Les Jardins de Bomarzo
La narration des pérégrinations italiennes est un genre en soit, qui du Journal de Voyage de Michel de Montaigne (1581) au magnifique Voyage du Condottiere d’André Suares (1932) donna une longue suite de pages cultivées et brillantes, ou plus tristement cultivées, ennuyeuses et antisémites, à l’exemple des Sensations d’Italie de Paul Bourget (1891). Si les XVIIIe et XIXe siècles constituent un âge d’or des récits sur ce passage obligé de la noblesse et de la bourgeoisie européenne, il semble qu’aucun de ces auteurs ne décrive le joyau sculptural et le défi à la raison constitué par les jardins de Bomarzo.