« Une forte tête » : entretien avec Jérôme Correas et Sandrine Piau autour de Rameau
Quel est leur Rameau ? Sandrine Piau et Jérôme Correas nous reçoivent pour un entretien ensoleillé pour leur deuxième récital consacré au compositeur. Comme le dit le chef des Paladins : « c’est une forte tête, c’est un mauvais caractère très affirmé. C’est quelqu’un qui sait ce qu’il veut. C’est quelqu’un qui a beaucoup de fantaisie et de facétie derrière un masque un peu austère ou autoritaire… »
La Guirlande de mai (Le Triomphe de l’Amour, Piau, Corréas, Les Paladins – Naïve)
Depuis la redécouverte du baroque français, les projets et les orchestres se sont multipliés, poursuivant les incessantes découvertes. Parmi les voix de la troupe pionnière des Arts Florissants se distinguèrent l’aérienne Sandrine Piau et la basse élégante de Jérôme Correas.
Entretien avec Jérôme Correas, directeur musical des Paladins
Entretien avec Jérôme Correas, directeur musical des Paladins, autour du L’Egisto de Marco Marazzoli & Virgilio Mazzocchi. Parmi nos bonnes résolutions pour 2012 figure celle d’exhumer les interviews inédites. Il ne s’agit pas ici de se livrer à des mémoires d’outre-tombe, en ressuscitant la parole d’artistes disparus, à la manière de cet entretien de Pasolini, donné 3 jours avant sa mort, et que son traducteur suédois a retrouvé et fait publier dans l’Espresso en décembre dernier…
Entretien avec Jérôme Corréas, directeur musical des Paladins
Entretien avec Jérôme Corréas, directeur musical des Paladins, autour du Couronnement de Poppée de Monteverdi. L’année 2010 a décidément bien débuté, avec un Couronnement de Poppée théâtral et sensible créé à Saint-Denis dont nous vous avions rendu-compte le mois dernier. Jérôme Corréas, claveciniste, chanteur et chef intrépides des Paladins, a accepté de répondre à nos multiples interrogations, autour de l’irrésistible ascension de l’intrigante, ultime et complexe opéra d’un Monteverdi vieillissant qui disparaîtra un an après…
Une interprétation bouleversante.
Les motets enregistrés ici appartiennent au genre du petit motet et datent de la fin du règne de Louis XIV. On y retrouve le style français un peu maniéré lié dans une intime alchimie à des passages italianisants. Les accompagnements instrumentaux sont discrets et élégants, souvent confinés à des violons ou des flûtes allemandes.