Morcelé (EnSuite, Fiocco, CPE Bach, Benda, Geminiani, Duphly ǀ Korneel Bernolet – Ramée)
« Le seul véritable voyage, le seul bain de jouvence, ce ne serait pas d’aller vers de nouveaux paysages, mais d’avoir...
Come Bach ! (Bach & entourage II, Sonates pour violon et Clavecin, Pramsohler, Grisvard – Audax)
Bach, Scheibe, Graun, Schaffrath, Telemann A Cembalo certato e violino solo Johann Sebastian BACH (1685-1750) Sonate in si mineur, BWV 1014...
Sautes d’humeur et originalité sonore (CPE Bach, Zylberajch, Piérot – L’Encelade)
En ce trois-centième anniversaire de la naissance du second fils de Johann Sebastian, la Muse se devait de revenir sur la généreuse parution du label l’Encelade. Plus qu’un aperçu, son riche programme convie le mélomane curieux à se muer en véritable explorateur.
Viva el Maestro ! (El Maestro Farinelli, Concerto Köln, Archiv)
La surprise a son lot de mystère. Surtout maintenant où on a l’habitude d’entendre pléthore d’enregistrements à l’ère médiatique. Les stars et les novices s’accrochent à l’aura magnifique d’un nom ou d’un concept qui fait rêver. On peut penser que la musique classique est passée, désormais, dans les mains habiles des experts des relations publiques. Un projet est habillé comme un mannequin et exposé comme une voiture de luxe, quand il est soutenu par les bons accessoires et déféré devant les bons agents de diffusion.
Cougar land (CPE Bach -Sonates – E. Guigues, A. Isoir – AgOgique)
Emmanuelle Guigues nous avait surpris dans un beau Portrait d’Iris couperinien (Paraty) et c’est avec plaisir que nous la retrouvons pour ces trois sonates très tardives pour viole de gambe composées par CPE Bach entre 1745 et 1759 à une époque où l’instrument était désormais bien archaïque.
Correspondances
Rares sont les claviéristes aujourd’hui qui s’aventurent avec bonheur à jouer la musique de Carl Philipp Emanuel Bach au clavicorde. Parmi les réalisations marquantes, signalons celle de Mathieu Dupouy (Hérisson Productions), signalons celle de Marcia Hadjimarkos (Pièces de caractère, Zig Zag Territoires), et signalons encore celle de Jocelyne Cuiller…
Vertiges du sublime
Voici un enregistrement qui fleure bon son Empfindsamkeit avec son lyrisme exacerbé, ses sentiments intenses, sa mélodie naturelle et humaine, et l’on se laisse prendre aisément à la joliesse nacrée de l’Allegro du concerto Wq 172 d’autant plus que Truls Mørk sait à merveille faire chanter son violoncelle avec chaleur et conviction aux côtés des Violons du Roy
L’un des rares disques consacrés au clavicorde
On ne juge pas un livre à la couverture, et un disque non plus. Derrière une pochette dont on serait tenté de dire que nous la trouvons presque hideuse, Mathieu Dupouy, claveciniste et fondateur du label Hérisson nous offre un programme intéressant, interprété avec beaucoup de sensibilité…
Et flûte ! (CPE Bach, Concerti – Kossenko, Arte dei Suonatori – Alpha)
Ce deuxième et dernier volume des concertos pour flûte de C. P. E. Bach, attendu après un brillant premier, ne déçoit pas. Dès les premières mesures, le caractère enflammé, Strum und Drang, transparaît ; mais dès l’entrée du soliste on entend que le disque ne sera pas non plus uniforme.
« Doch wer hört ihre Stimme nicht ? » (Psaume 19)
Voici un programme intime et relativement délaissé que nous proposent Sébastien Amadieu et Hervé Lamy avec la redécouverte de quelques-uns des 300 Lieder Sacrés de CPE Bach, publiés dans les recueils de 1758, 1774 et 1780. Les notes de programme de Sylvie Le Moël, riches et concises retracent ainsi l’évolution du genre du Lied en ces temps d’Empfindsamkeit.
Entretien avec Jocelyne Cuiller, claveciniste
Entretien avec Jocelyne Cuiller, autour du clavicorde et de C.P.E. Bach. A l’occasion de la sortie de son 2ème disque consacré au clavicorde chez Fuga Libera que nous venons de chroniquer, Jocelyne Cuiller a accepté de nous en dire plus sur les sonorités douces, frémissantes et poétiques de cet instrument par trop méconnu, et à qui Ralph Kirkpatrick avait pourtant redonné toutes ses lettres de noblesse dès les années 50.
L'un des rares disques consacrés au clavicorde
Sous ce titre emprunté partie à Jean-Jacques Rousseau (Rêveries du promeneur solitaire), partie à Carl Philipp Emanuel Bach (Sonates pour connaisseurs et amateurs) se dissimule l’un des rares disques consacrés au clavicorde qui existent – et sans doute l’un des plus passionnés.
Que serait un Roi sans divertissements ?
Après l’album de Virginio Fadda, Luth et guitare baroque dans les cours européennes, en 2004, voici un album compilatoire et jubilatoire du même acabit.