Egyptomanie (Haendel, Tolomeo, Fagioli, Dumaux, Il Giardino Armonico, Antonini – Théâtre des Champs Elysées, 31 mai 2024)
Georg Frederic HAENDEL Tolomeo, re di Egitto opéra en trois actes de Georg Friedrich Haendel sur un livret de Nicola Francesco Haym (1728)...
On les compte (Haydn, Les heures du jour, Il Giardino Armonico – Alpha)
Franz Joseph Haydn (1732- 1809) Symphonie n°6 en ré majeur « Le Matin » Symphonie n°7 en do majeur « Le Midi » Symphonie n°8 en...
Jubilate (Julia Lezhneva, Il Giardino Armonico – Decca)
Mea culpa Julia. Nous avons laissé de côté cette parution, sur un coin d’étagère, après une première écoute très partielle qui ne nous avait pas convaincus, en particulier l’ouverture du disque, avec les rodomontades nerveuses et excitantes mais bien vaines du « In Furore », dévalant les doubles croches avec boulimie. Ca remue, ça secoue, mais une certaine fatuité superficielle nous a rebutés.
Premier et dernier
Le lundi 25 mars, en ouverture de cette édition, Il Giardino Armonico, l’un des ensembles les plus reconnus pour la musique des XVIIème et XVIIIème siècles, avec à sa tête, son fondateur Giovanni Antonini, donnait l’œuvre magnifique de Haendel Il Trionfo del Tempo e del desinganno.
Les ors vivaldiens de Vicence
Ottone in villa, créé le 17 mai 1713 à Vicence, est le premier opéra officiellement composé par le Prete Rosso, à l’âge de 35 ans. En réalité, Vivaldi avait approché l’univers de l’opéra en tant que retoucheur de partition, et probablement déjà composé pour le compte d’autres compositeurs lyriques…
Des concerti dégrossis
Il Giardino Armonico a décidé de frapper un grand coup, et de fracasser avec témérité la porte de l’année du 250ème anniversaire de la mort de Haendel avec cet enregistrement iconoclaste et ravageur. Sans exagération, l’on peut dire que la phalange italienne provoque avec ce bus bleu turquoise un second choc sismique pour nos habitudes d’écoute…
Entretien avec Giovanni Antonini, directeur musical d’Il Giardino Armonico
Entretien avec Giovanni Antonini, directeur musical d’Il Giardino Armonico. Nous voici chez Decca, à l’occasion de la sortie du nouvel enregistrement des Concerti Grossi opus 6 de Haendel par Il Giardino Armonico (lire notre critique). Un ascenseur, une salle de réunion, et nous voici soudain devant Giovanni Antonini. Détendu et souriant, reposé malgré le concert survolté de la veille, le chef et flûtiste virtuose d’ IGA a accepté de répondre à nos questions, dans un français impeccable teinté d’un accent chantant.
Oui…non… m’enfin…
Parfois, le sort est cruel avec Vivaldi, et on se prend à imiter les accents d’un John Hawkins acerbe dès 1776 sur les talents de compositeur du Prêtre Roux. Parfois le sort est cruel avec le Jardin Harmonique, et on se prend à imiter les accents d’un C. H. du temps de sa splendeur à Répertoire, lorsqu’il parachutait d’infâmes critiques réduisant des carrières en cendres avec plus ou moins d’à-propos mais sans se départir de sa verve inimitable.