De la vigueur du jaune poussin…
C’est à l’occasion du mariage de Francesco Gonzague avec l’infante Marguerite de Savoie en 1608 que Marco da Gagliano composa une œuvre aujourd’hui emblématique de la réforme mélodramatique qui s’opéra dès 1576 chez les grands esprits italiens.
In vino veritas
A côté des tragédies lyriques, des opéras-ballets, des sonates italiennes qui firent postérité, le règne de Louis XIV vit fleurir tout un répertoire d’airs populaires contant, si l’on peut dire, les boires et déboires des gens de la société de l’époque.
Une rareté peu convaincante
Pour une rareté, c’en est une ! Un vieil enregistrement de 1973, le premier de cette œuvre des années 1680 où l’oratorio balbutiant hérite du recitar cantando monteverdien et des histoires sacrées de Schütz. L’orchestre de Louis Devos patauge, sa sonorité ample et tremblotante a le charme des débutantes ne sachant pas encore valser. Peut-être même les cordes sont-elles modernes. Au milieu de cet océan capté avec un souffle digne des enregistrements historiques salzbourgeois des années 30 surnage l’Evangéliste de Louis Devos.