Rameau s’expose à l’Opéra Garnier
Aujourd’hui, s’ouvrait à Paris la troisième exposition organisée dans le cadre du 250ème anniversaire de Jean-Philippe Rameau (1683-1764). Elle vient compléter les deux précédentes – celle de la bibliothèque municipale de Versailles (encore visible jusqu’au 5 janvier 2015) et celle aux Archives municipales de Dijon – en abordant l’oeuvre lyrique du compositeur.
Rameau mis en Lumières (Bibliothèque de Versailles, 20/09/2014 – 03/01/2015)
e week-end, à l’occasion des Journées européennes du Patrimoine, la bibliothèque municipale de Versailles a dévoilé une exposition consacrée au compositeur Jean-Philippe Rameau (1683-1764). Organisée dans le cadre des festivités de l’année Rameau en collaboration avec le Centre de musique baroque de Versailles, cette exposition est la première à ouvrir en cette rentrée…
Pas que des anges… (deux biographies de castrats)
Il semble que la fascination exercée par les castrats, mode sur laquelle surfent des contre-ténors tels que Philippe Jaroussky, ait largement dépassé les frontières de l’hexagone. Deux récents ouvrages en anglais se penchent en effet sur la vie d’Atto Melani (1626-1714) et de Gaetano Guadagni (1728-1792), castrats italiens ayant participé pour l’un à l’âge d’or, pour l’autre au renouvellement de l’opéra baroque.
Quand on badinait avec l’amour (Les fêtes galantes – Musée Jacquemart-André, Paris)
Sept ans après avoir consacré une exposition à l’un de ses derniers maîtres, Jean-Honoré Fragonard, le musée Jacquemart-André s’intéresse à nouveau à l’art pictural du siècle des Lumières en présentant une soixantaine d’œuvres – peintures et dessins – autour du thème de la fête galante.
Des expositions à croquer
Alors que s’ouvre la Semaine du dessin à Paris, deux grandes institutions, la Bibliothèque nationale de France et le musée du Louvre, consacrent chacune une exposition au dessin français du XVIIe siècle. M.B
Sous les ors et décors de la IIIe République
Avant la mise en place de grands rideaux de soie rouge qui parachèveront de donner toute sa majesté au lieu, l’Opéra comique dévoilait au public son Foyer restauré à l’occasion de la première de David et Jonathas, le 14 janvier dernier.
L’Opéra Garnier : Maison hantée par la Musique & les Arts
Qu’on l’aime ou qu’on le déteste, le Palais Garnier – du nom de son génial architecte – ne laisse personne indifférent depuis son inauguration en 1867i. Ce n’est pas sans raisons si ce lieu fascinant et mystérieux, dont aucune partie ne fut laissée au hasard, fut un formidable décor pour le Fantôme du roman de Gaston Leroux. Conçu comme le Temple national de la Musique et de la Danse, ce monument imposant, offrant à la vue des Parisiens et des touristes quantité de dorures et d’ornementations, marque un tournant dans l’histoire de l’architecture et du décor français…
Entretien avec Danielle de Niese, soprano
Entretien avec Danielle de Niese. On l’a surnommée la soprano qui danse grâce à son interprétation de la Reine Cléopâtre dans le Giulio Cesare mis en scène par David McVicar à Glyndebourne en 2005. Certains ont alors parlé de la naissance d’une diva, alors même qu’à l’âge de 19 ans, Danielle de Niese chantait déjà au Met’ aux côtés de Renee Fleming, Bryn Terfel et Cecilia Bartoli… Rare voire unique chanteuse baroque capable de se déhancher langoureusement sur une ritournelle orchestrale de Haendel, la belle Danielle de Niese fascine par sa juvénile spontanéité, sa fougue, son investissement dramatique et bien sûr sa spectaculaire agilité vocale. Quand deux Muses Baroques se rencontrent, que peuvent-elles se dire ?