De l’art d’en pincer pour les cordes
Lecteur qui vous amusez sans doute de cet échange imaginaire mais ô combien inspiré de murmures réels, saurez-vous distinguer ces différents instruments de la famille des luths que sont le luth, l’archiluth, le théorbe, le chitarrone, sans compter la mandore, l’angélique ou le colachon ?
De l’art et du cochon
Ah, la mandoline ! On imagine trop vite Venise, les brunes et piquantes Italiennes derrières leurs persiennes, cloîtrées là-haut dans leur chambre à balcon… La mandoline, c’est un peu Don Giovanni et Leporello sous les fenêtres d’Elvire, c’est le Comte Almaviva sous celles de Rosine.
Oui…non… m’enfin…
Parfois, le sort est cruel avec Vivaldi, et on se prend à imiter les accents d’un John Hawkins acerbe dès 1776 sur les talents de compositeur du Prêtre Roux. Parfois le sort est cruel avec le Jardin Harmonique, et on se prend à imiter les accents d’un C. H. du temps de sa splendeur à Répertoire, lorsqu’il parachutait d’infâmes critiques réduisant des carrières en cendres avec plus ou moins d’à-propos mais sans se départir de sa verve inimitable.