Heureuse résurrection (Mondonville, Daphnis & Alcimadure, Les Passions, Andrieu – Ligia)
« Pour que l’amour soit durable et charmant, il faut au sentiment joindre le badinage »...
Arbre de vie (Gluck, Armide, Gens, Bostridge ǀ Les Talens Lyriques, Rousset, Baur – Opéra Comique, 7 novembre 2022)
« Madame, il Armide est bientôt fini, et vraiment ce sera superbe » (Gluck à Marie-Antoinette op. cit. in Mémoires de Mme Campan)...
Armide bientôt à l’Opéra Comique ! Gens, Rousset, Baur (du 5 au 15 novembre 2022)
Christoph Willibald Gluck Armide, drame héroïque en cinq actes sur un livret de Philippe Quinault (1777) Six représentations Salle...
Beaucoup d’esprit (Magnificat à la Chapelle Royale, Blanchard, Les Eléments, Les Passions, Andrieu – Ligia)
« Magnificat à la Chapelle Royale » Magnificat De profundis In exitu Israël Anne Magouët, dessus François-Nicolas Geslot,...
« Une extraordinaire énergie au service d’une œuvre à découvrir » : entretien avec Jean-Marc Andrieu, directeur musical des Passions, à propos de Daphnis & Alcimadure, opéra occitan de Mondonville
Marguerite Haladjian : Chef de l’orchestre baroque Les Passions que vous avez fondé, flûtiste et chercheur en musicologie, vous êtes...
Daphnis & Alcimadure de Mondonville : Les Passions ressuscitent bientôt un opéra en occitan
Le chef et flûtiste Jean-Marc Andrieu, directeur musical des Passions, travaille depuis de longues années à la résurrection du seul opéra baroque… en occitan, l’unique Daphnis & Alcimadure de Joseph Cassanéa de Mondonville (1711-1772). Cette « pastorale languedocienne en un Prologue et 3 actes » (la structure similaire à Titon et l’Aurore d’un an sa devancière et qui vient d’être donnée à l’Opéra Comique), fut à la fois écrite et composée par le compositeur, en s’inspirant de la fable de La Fontaine.
Aix vaut bien une messe !
Voici le dernier volet du voyage entrepris par les Passions après le Requiem puis les Lamentations (Ligia) à travers l’œuvre de Jean Gilles qu’hélas peu d’interprètes explorent avec autant de curiosité et de constance que Jean-Marc Andrieu depuis les incursions d’Hervé Niquet.
Jerusalem, convertere ad Dominum Dem tuum
Second volet du triptyque que les Passions consacrent à Jean Gilles, avant le futur Te Deum et après le Requiem que nous avions pu goûter chez le même éditeur, les Trois Lamentations pour le Mercredi, Jeudi et Vendredi saint du compositeur datent vraisemblablement de sa période aixoise, et l’on ne reviendra pas sur l’écriture dans le style du grand motet que Jean-Marc Andrieu a décrit mieux que nous ne ferions…
« Eh bien ! Elle ne sera exécutée pour personne et j’en veux avoir l’étrenne »
Le Requiem de Jean Gilles est une œuvre qui connut un succès constant au cours du XVIIIème siècle, alors même que les styles musicaux évoluaient considérablement. Interprété pour la première fois à Toulouse en 1705 pour les propres funérailles du compositeur …