Ils l’ont dit : « Il faudrait un 747 pour le ramener », Scott Ross à propos de Glenn Gould
« Quand j’entend Glenn Gould, je dis : il n’a rien compris à Bach. Un artiste qui ne se présente pas en public, il a un problème....
La vieillesse est-elle un long naufrage ? (éditorial de septembre 2014)
le grand Leonhardt nous a quitté, tandis que nous sommes chaque fois ému de voir les difficultés d’Herbert Tachezi à quitter la scène avec les troupes renouvelées du Concentus Musicus Wien. Alors, certes, la Garde des Kuijken, Savall, Christie, Gardiner est toujours là, de même que les Hussards suivants, les Rousset, Minkowski, Biondi, Parrott mais de plus en plus au-delà des chefs, nous avons souvent entendu des commentaires étonnés, captés les sourcils levés, souri de la confusion : est-ce bien le chef ? il est si jeune…
Glenn Gould sur Bach
Glenn Gould a toujours aimé Bach avec lequel le jeune virtuose commença son ébouriffante carrière chez CBS en 1955, avant de tirer sa révérence auprès du Cantor avec un nouvel enregistrement en 1981, toujours des Goldberg, démembrées, disséquées, écartelées, reconstruites avec un goût de la provocation, de l’iconoclaste, du risque mais aussi du génie.
Les "Gouldberg" : sorte de miroir changeant et insaisissable. 1955, 1959, 1981.
Que font donc ces enregistrements au milieu d’une sélection dont les instruments modernes étaient exclus ? Gustav Leonhardt (qui a enregistré l’œuvre 3 fois) qualifia le style de Gould de « totalement anti-musical ». En effet, les interprétations quasi-légendaires de Glenn Gould peut en troubler plus d’un. Autopsions donc de plus près le corps du délit.
Un impardonnable manque de Gould
Jean-Sébastien BACH (1685-1750) Variations Goldberg BWV 988 Glenn Gould (???), PianoVersion de 1955 retravaillée par les Studios...