A la claire fontaine
En 2010 paraissait la première partie de ce qui constitue désormais l’intégrale du recueil des Fontana d’Israël de Schein (1623), passionnants motets à l’écriture incroyablement riche, entre écriture polyphonique verticale encore issue du leg de Lassus, langage madrigalesque et modernité concertante.
“A la manière d’une invention italienne”
Après une exploration heureuse du délicat Charles Levens, Michel Laplénie et Sagittarius reviennent à leurs amours premières, la musique allemande du début du XVIIe (rappelons que le nom de l’ensemble vient de la latinisation de Schütz), avec le plus méconnu des trois S de la musique allemande (Schütz, Schein et Scheidt).
Levens se lève
25 octobre 1722. Le jeune arrière-petit-fils de Louis XIV, qui n’a pas encore 13 ans, est couronné à Reims. L’événement est naturellement célébré à travers le royaume. C’est donc à grand coup de volées de cloches et de Te Deum que le peuple de France fête son nouveau Roi.
That is the question…
Habituellement, pour les ouvrages lyriques de Rameau, la question de la version qu’on choisira ne se pose pas : les rares fois où deux enregistrements existent, l’un des deux semblent inenvisageable car un peu trop désuet – ainsi, des deux Dardanus, celui de Leppard et celui de Minkowski, ne sait-on d’avance lequel aura la préférence ?
Incontournable !
Voici un enregistrement incontournable. Si Phaëton n’est pas l’œuvre de Lully la plus connue, le livret de Quinault est l’un des plus complexe : s’y mêlent intrigues de pouvoir, amours contrariées et… épreuves initiatiques ! Au final, si n’est pas la plus grande réussite de Quinault, qui s’y répète un peu trop, les personnages sont habilement construits.
« Alceste ne vient point et nous devons l’attendre » (Acte II scène 1)
Alceste fut représentée pour la première fois à Versailles en 1674. La belle gravure de Jean le Pautre permet d’avoir une assez bonne idée des effectifs engagés pour sa représentation dans la Cour de Marbre deux ans plus tard. On y voit notamment l’agencement stéréophonique avec les tribunes de musiciens placées à la droite et à la gauche du Roi…