Galipettes orientales
Après une Olimpiade mitigée, notamment en raison de la fadeur de sa mise en scène, Dynamic ravira les amateurs de Galuppi par la parution de cet opera-buffa en 3 actes dont l’écriture virtuose et survitaminée ne peut que susciter l’enthousiasme et explique la renommée internationale dont le compositeur jouit à l’époque (il fut même nommé compositeur officiel de la Cour de Saint-Péterbourg).
Des personnages qui devisent avec connivence
Natif de Florence, Brescianello accomplit la majeure partie de sa carrière au sein des états germaniques, de l’électorat de Bavière à la cour des Würtenberg de Stuttgart où il s’éteignit en 1758. Il fut engagé d’abord comme violoniste puis assura les charges de maître des concerts de la chambre ainsi que celle de maître de chapelle, lors de ses déplacements successifs.
MDCLXX
Rome, en 1670, sort d’une longue période pendant laquelle, sous l’impulsion de papes tels qu’Urbain VIII, Innocent X ou Alexandre VII, a émergé un florissant décor baroque. Eglises et basiliques, places monumentales et fontaines, palais et villas, oratoires et colonnes votives, tout n’est plus que mouvements et chantournements, baldaquins torses et encorbellements, frontons festonnés et tympans ornés de mille fioritures.
Chronique d’une mort annoncée
Quand le très sérieux Institut Antonio Vivaldi donna son satisfecit à la partition découverte par le claveciniste tchèque Ondrej Macek, les mélomanes vivaldovores furent hautement ravis par les promesses d’une œuvre totalement méconnue, d’une période tardive du prêtre roux. L’enregistrement à Prague de cette partition retrouvée dans la demeure familiale de Regensbourg des Princes Thurn und Taxis, fit trépigner d’impatience.
Judith, es-tu là ?
Alessandro Scarlatti a composé deux oratorios sous le même titre La Giuditta : un premier, dont le manuscrit autoritaire est conservé au Conservatoire San Pietro a Majella de Naples, à cinq voix, datant probablement de 1693, et un second en 1697, à trois voix, dont le manuscrit est conservé à la Rowe Music Library du King’s College de Cambridge. Le premier avait notamment été enregistré avec élégance par Le Parlement de Musique en 2005 (Ambronay Editions), voici donc venir de Nice le second.
Décoratif…
Pour le passionné de musique baroque, ce DVD est la conjonction de deux promesses : le livret de l’Olimpiade de Pietro Metastasio, l’un de ces serpents de mer que la plupart des compositeurs ont mis en musique, et un lieu mythique, tel le Teatro Malibran de Venise, anciennement Teatro San Giovanni Grisostomo, la salle la plus célèbre de la Lagune et d’Europe quand le baroque régnait sur les esprits.
La folle journée avant Figaro
Alors que la canicule laissait planer ses ailes dorées sur le désert discographique de la saison des plages, le chroniqueur assoiffé descendit dans les souterrains frais des disquaires. Passée presque sous silence, la dernière production de l’estivale Cappella de’Turchini continue de nous étonner par la surprise de la résurrection des maîtres napolitains…
Quintessence de la guitare baroque
Avec l’Italien Francesco Corbetta nous avons véritablement affaire avec un Maître de musique tel qu’en produisit le XVIIème siècle. Musicien virtuose, il parcourut l’Europe se produisant dans toutes les cours importantes. Compositeur prolixe, il légua à la postérité cinq livres de musique (1639, 1643, 1648, 1671, 1674) traçant la voie d’un répertoire destiné à la guitare baroque…