Le sapin de la Muse : notre sélection et nos trouvailles pour Noël
Noël, noël. Des cris de joie populaire ponctuant l’ouverture des portes de la Basilique de Reims lors d’un sacre à la...
Carlo Il Calvo de Porpora sur Mezzo du 12 au 20 décembre !
La nouvelle production de Carlo il Calvo (Charles le Chauve) de Porpora, mis en scène par Max Emanuel Cencic lui-même (et où il interprète le rôle de Lottario), sera diffusée par Mezzo TV les 12, 13, 18, 20 décembre. Dans la fosse, on retrouvera Armonia Atenea sous la baguette de Haendélien aguerri de George Petrou, ainsi qu’un casting de choix avec notamment Franco Fagioli (Adalgiso) et Julia Lezhneva (Gildippe). On ne peut que ce réjouir de la recréation de ce drama per musica représenté au Teatro delle Dame de Rome au printemps 1738, 2 ans après le départ de Londres du compositeur.
L’Or de Naples (Max-Emmanuel Cencic, Arie Napoletane – Decca)
L’Or de Naples ! Le titre du film de De Sica aurait si bien convenu à ce récital de Max Emanuel Cencic, tellement le programme proposé est habile à nous émerveiller d’airs souvent enregistrés pour la première fois, pour neuf des onze de ce disque. Après la fougue du Quel vasto, quel fiero, tiré du Polifemo (1735) de Porpora qui ouvre en majesté ce programme et permet de souligner d’emblée la qualité de l’orchestre Il pomo d’oro et la maîtrise habile de la direction de Maxim Emelyanychev, prompte à rendre cuivres et violons aussi aériens que légers à l’unisson, tout en respectant un relief avec la voix qui ne sera jamais pris en défaut, Max Emanuel Cencic déroule un programme aussi séduisant qu’intimiste.
« Des miniatures persanes en 3D » : entretien avec Max-Emanuel Cencic, autour de Siroe de Hasse
J’ai eu envie de faire des productions que j’aimerais réaliser, parce que dans la musique baroque, il y a plein de musique à découvrir et j’avais envie de m’investir là-dedans moi-même. Avec Parnassus j’ai commencé d’abord avec mes disques en tant que solistes, déjà en 2000 avec mon récital Domenico Scarlatti et après j’ai continué avec des productions d’opéra.
Les enfants terribles (Hasse, Siroe, Armonia Atenea – Versailles, 26/11/14)
Une soirée de première à l’Opéra Royal de Versailles ressemble aux rêves des monarques qui élevèrent naguère leur demeure marmoréenne. Au cœur de la nuit de novembre, les pas frôlent les pavés humides où se reflète le mirage splendide du palais aux éclats pyrotechniques. Comme les ambassades grandioses d’antan, Versailles se paraît des atours de merveille pour accueillir le plus italien des Saxons : Johann Adolf Hasse.
Un chef-d’œuvre en devenir (Hasse, Siroe, Re di Persia, Armonia Atenea, Petrou – Decca)
Après le succès de la tournée Rokoko aboutie par l’enregistrement du même nom, Max Emanuel Cencic se tourne à nouveau vers le maître incontesté de l’opera seria Johann Adolf Hasse (1699-1783), le Cher Saxon. Ce compositeur plus que prolifique, puisqu’il n’écrit pas moins de 56 opéras interprétés par les plus grands chanteurs de l’époque, de Farinelli à Faustina Bordoni, qu’il épousa.
L’élégance et la grâce incarnée… (Rokoko, Max Emanuel Cencic, Froville, 17/05/2014 – parution tardive)
Depuis sa création en 1998, le Festival de musique sacrée et baroque de Froville se révèle être un véritable découvreur de talents tels que Philippe Jaroussky, Franco Fagioli, David Hansen, Iestyn Davies…, et bien sûr Max-Emanuel Cencic. Froville, notamment grâce au soutien du Conseil général de Meurthe et Moselle et de la Région Lorraine ainsi que d’autres partenaires, apparaît comme un des moteurs de promotion de la musique baroque.
Tamerlan à la cour du roi Guillaume (Haendel, Tamerlano – Cencic, Xabata, Pomo d’Oro – Naïve)
La rivalité des deux conquérants Tamerlan et Bajazet avait inspiré les auteurs de théâtre européens dès le XVIIème siècle. Après le Bajazet de Racine (1672, centré sur un personnage portant ce nom, mais dans une aventure contemporaine sans Tamerlan), l’auteur dramatique français Jacques Pradon écrivit en 1675 un Tamerlan ou la Mort de Bajazet.
Beaucoup de bruit pour rien (Venezia, Cencic, Il Pomo d’Oro – Virgin)
La production de Max Emanuel Cencic est particulièrement abondante ces derniers mois, avec les enregistrements des intégrales d’Artaserse (Virgin Classics) et d’Alessandro (Decca) sortis fin 2012, accompagnés de nombreuses représentations, et alors que résonnait encore le succès de ses Duetti avec Philippe Jaroussky parus en début d’année
« Catcalls and other great indecencies »
Dans la tradition opératique, l’égo et le narcissisme des solistes n’est plus à revisiter. Véritables monarques et tyrans de la représentation à l’époque baroque ils ont tout des stars de notre temps.
Festival pour deux contre-ténors
A côté des prestigieuses (mais coûteuses !) créations d’opéras, l’Italie baroque connut un foisonnement de cantates profanes et duos de chambre, émanant souvent des mêmes compositeurs. Qu’on en juge : plus de trois cents cantates de chambre pour le seul Bononcini, et plus de sept cents à l’actif du maestro Scarlatti !
Entretien avec Max Emanuel Cencic, contre-ténor
Entretien avec Max Emanuel Cencic, contre-ténor. Quelques moments avant son entrée sur la scène néo-classique de l’opéra de Nancy – qui bien qu’inauguré en 1919 n’en respecte pas moins le style baroque de la Place Stanislas – Max Emanuel Cencic – que nos lecteurs ont l’habitude de trouver sur nos pages au gré de nos recensions – Max Emanuel Cencic, donc, a accepté avec naturel de répondre à quelques questions, lors d’un face à face aussi agréable que frustrant, tant nous aurions aimé approfondir la discussion. Partie remise ?
Une heureuse résurrection de jeunesse
Dès l’âge de 18 ans, Haendel quitta sa ville natale de Halle pour Hambourg, où ses premiers opéras connurent quelques succès. Loin de s’en contenter, il entreprit rapidement un voyage vers l’Italie, terre d’élection du chant lyrique. Il séjourna notamment à Rome, où il bénéficia de l’appui de plusieurs cardinaux et du prince Ruspoli.