13 octobre 2014
La nuit blanche (Cecilia Bartoli, St Petersburg – Decca)
On imagine mal dans notre imaginaire actuel, que la Russie des Tsars eut une splendeur opératique avant Tchaikovsky. C’est encore Cecilia Bartoli qui nous étonne, après Gluck, Scarlatti, Caldara, Vinci, Porpora, Garcia, Pacini, Bellini, Rossini et Steffani, Dame Bartoli s’attaque pour notre plus grand bonheur aux compositeurs de la Grande Russie.
25 avril 2014
Travail d’orfèvre (Farinelli, Porpora’s arias – Jaroussky, Marcon – Erato)
Après l’hommage rendu au napolitain Porpora (1686-1768) par Andreas Scholl, Franco Fagioli, Philippe Jaroussky a voulu à son tour honorer le plus célèbre des castrats Farinelli, mythe créé de toute pièce par l’un des plus talentueux compositeurs de musique baroque Nicola Porpora.
31 décembre 2012
For your ears only (Steffani, Mission, Cecilia Bartoli, I Barocchisti, Diego Fasolis – Decca)
Agent Bartoli Cecilia. Les opérations Vivaldi, Gluck, Salieri, Oratorio et Sacrificium ont été réussies. L’opération SECRETE Mission a révélé le suspect STEFFANI Agostino, auteur de plus d’une soixantaine d’œuvres vocales. Vous n’avez pas tremblé face aux adversaires et notamment la dangereuse AMNESIE. Vous avez bravé son pouvoir et ses poisons.
31 décembre 2010
Bis repetita placent…
Quelle avalanche de récitals d’airs de castrats depuis quelques mois ! Mais la qualité étant au rendez-vous, nos oreilles baroques ne vont pas s’en plaindre…Rappelez-vous : Kozena chez Vivaldi (Archiv), Cencic chez Haendel (Virgin), Bartoli (Decca) et Gauvin (ATMA) exhumant avec bonheur les trésors de l’école napolitaine.
31 décembre 2009
“Du sacrifice à la résurrection.”
Chaque siècle comporte des phénomènes qui nous échappent et nous fascinent. Le XVIème siècle et sa Renaissance antiquisante, le XVIIème et les dorures versaillaises, le XVIIIème est absolument castrat.
31 décembre 2007
Quand la presse people s’empare de l’Olympe…
Haendel composa en 1743 cet opéra tiré de la légende grecque, sur un livret de William Congreve. Créée en 1744 au Covent Garden de Londres, l’œuvre ne fut représentée du vivant du compositeur que sous forme d’oratorio. Si elle possède des chœurs nombreux et remarquables, elle relève toutefois pleinement de l’opéra…