« L’arrogance d’Adonis trouva la vengeance de Vénus », Don Pedro Calderon de la Barca, La Purpura de la Rosa, 1680.
Le mystère d’Adonis, qui est au sources même de la régénération de la nature dans toutes les nuances de son printemps. Si l’amour poursuit jusqu’à la fleur l’indifférent et le cruel, c’est dans ces amours infidèles que la plus sensuelle des Déesses épanche toute sa volupté.
« L’homme désire l’éternité mais il ne peut avoir que son ersatz : l’instant de l’extase. » (Milan Kundera)
Après un parcours dans l’œuvre de l’espagnol Joseph Ruiz de Samaniego, Los Músicos de Su Alteza ont traversé la Méditerranée pour nous transporter dans la Rome des années 1640, la Rome des papes mécènes Urbain VIII et Innocent X, la Rome baroque de la Contre-Réforme. Deux compositeurs y sont à l’honneur : le napolitain Luigi Rossi, auteur soupçonné de la cantate à cinq Un peccator pentito (Un pécheur repenti), restée anonyme, et Giacomo Carissimi, avec son oratorio peut-être le plus célèbre, Jephte — l’une des partitions qui nous sont parvenues a été copié par rien moins que Marc-Antoine Charpentier !
Entretien avec Jérôme Correas, directeur musical des Paladins
Entretien avec Jérôme Correas, directeur musical des Paladins, autour du L’Egisto de Marco Marazzoli & Virgilio Mazzocchi. Parmi nos bonnes résolutions pour 2012 figure celle d’exhumer les interviews inédites. Il ne s’agit pas ici de se livrer à des mémoires d’outre-tombe, en ressuscitant la parole d’artistes disparus, à la manière de cet entretien de Pasolini, donné 3 jours avant sa mort, et que son traducteur suédois a retrouvé et fait publier dans l’Espresso en décembre dernier…