Duettistes et duellistes (Lezhneva, Vistoli, Les Accents – Théâtre des Champs-Elysées, 10 mai 2023)
« Une pensée ennemie de la Paix, A rendu vorace le temps fugace, Et lui a donné sa faux en même temps que ses ailes, Une autre pensée...
J’y suis, j’Oreste ! (Haendel, Fagioli, Lezhneva, Il Pomo d’Oro – TCE, 14 juin 2021)
Georg-Frederic Haendel Oreste, opéra en trois actes sur un livret anonyme (1734) Franco Fagioli : Oreste Siobhan Stagg : Ifigenia Julia...
Les enfants terribles (Hasse, Siroe, Armonia Atenea – Versailles, 26/11/14)
Une soirée de première à l’Opéra Royal de Versailles ressemble aux rêves des monarques qui élevèrent naguère leur demeure marmoréenne. Au cœur de la nuit de novembre, les pas frôlent les pavés humides où se reflète le mirage splendide du palais aux éclats pyrotechniques. Comme les ambassades grandioses d’antan, Versailles se paraît des atours de merveille pour accueillir le plus italien des Saxons : Johann Adolf Hasse.
Triomphe de l’art : Julia Lezhneva, Il Pomo d’Oro (Théâtre des Champs Elysées, Paris, 15 /11/2014)
Il y avait longtemps que je n’avais pas entendu une telle pureté dans le son d’un violon me suis-je dit alors que s’élevaient les premières notes du Concerto pour violon en si bémol majeur de Telemann. Dirigé par Dmitry Sinkovsky, également premier violon, l’attaque du concerto était précise et nette et la technique parfaitement maitrisée.
Un chef-d’œuvre en devenir (Hasse, Siroe, Re di Persia, Armonia Atenea, Petrou – Decca)
Après le succès de la tournée Rokoko aboutie par l’enregistrement du même nom, Max Emanuel Cencic se tourne à nouveau vers le maître incontesté de l’opera seria Johann Adolf Hasse (1699-1783), le Cher Saxon. Ce compositeur plus que prolifique, puisqu’il n’écrit pas moins de 56 opéras interprétés par les plus grands chanteurs de l’époque, de Farinelli à Faustina Bordoni, qu’il épousa.
Jubilate (Julia Lezhneva, Il Giardino Armonico – Decca)
Mea culpa Julia. Nous avons laissé de côté cette parution, sur un coin d’étagère, après une première écoute très partielle qui ne nous avait pas convaincus, en particulier l’ouverture du disque, avec les rodomontades nerveuses et excitantes mais bien vaines du « In Furore », dévalant les doubles croches avec boulimie. Ca remue, ça secoue, mais une certaine fatuité superficielle nous a rebutés.
Premier et dernier
Le lundi 25 mars, en ouverture de cette édition, Il Giardino Armonico, l’un des ensembles les plus reconnus pour la musique des XVIIème et XVIIIème siècles, avec à sa tête, son fondateur Giovanni Antonini, donnait l’œuvre magnifique de Haendel Il Trionfo del Tempo e del desinganno.
« Catcalls and other great indecencies »
Dans la tradition opératique, l’égo et le narcissisme des solistes n’est plus à revisiter. Véritables monarques et tyrans de la représentation à l’époque baroque ils ont tout des stars de notre temps.