Polar prolixe (Olivier Lexa, Cavalli, Actes Sud, 2014)
Plusieurs productions récentes ont remis à l’honneur les opéras de Cavalli. Olivier Lexa a publié, ces derniers mois, une biographie complète du compositeur. Sa plume alerte et enthousiaste nous retrace non seulement la vie du compositeur, mais aussi un demi-siècle de musique et d’opéra de la Sérénissime, entre 1630 et 1680.
Flamboyants (Festival Les Vénitiens à Paris, Flores, Reinhold, Alarcon – 28/03/2014)
Dans le cadre royal de Saint-Germain l’Auxerrois, à quelques pas de la colonnade du Louvre, les bougies qui éclairaient sobrement ce soir-là le centre de l’église tissaient une atmosphère de raffinement pour des œuvres rarement entendues en France. On doit ici souligner l’originalité de la démarche consistant à proposer en miroir des œuvres produites à Paris par des compositeurs italiens…
Une bien belle Hélène
Chanteur à la basilique San-Marco dont le maître de chapelle n’était autre que Claudio Monteverdi, Francesco Cavalli se lance à partir de la fin des années 1630 dans la composition d’opéras, dont les représentations sont encouragées par la construction récente de deux théâtres permanents à Venise, le San Cassiano (1637) et le San Moise (1639).
« Il y a un temps pour tout, un temps de pleurer, un temps de rire, un temps à se lamenter et un temps de danser. » (L’Ecclesiaste)
« Lamenti » TG name = « Liste des airs » Francesco Cavalli (1602-1676) L’Egisto : « D’Hipparco e di Climene ospiti...