Un nouveau monde…
Superbe idée que celle de cette nouvelle addition à la collection Ambroisie – Naïve en partenariat avec la Cité de la Musique, qui permet aux mélomanes d’entendre les trésors que recèle le Musée de la musique (avec une notice très instructive dévolue à l’instrument). Christophe Rousset est tout à Rameau ces temps-ci.
Une heureuse résurrection de jeunesse
Dès l’âge de 18 ans, Haendel quitta sa ville natale de Halle pour Hambourg, où ses premiers opéras connurent quelques succès. Loin de s’en contenter, il entreprit rapidement un voyage vers l’Italie, terre d’élection du chant lyrique. Il séjourna notamment à Rome, où il bénéficia de l’appui de plusieurs cardinaux et du prince Ruspoli.
Un Salon de Musique tout en brocard, dentelles et satin
La France ne déroge décidément point à sa réputation d’inconstance légère, de versatilité surprenante et de revirements anté-chroniques. Marie-Antoinette, toute jeune mariée et dauphine de France, adorée et encensée malgré un comportement d’oiselle frivole…
Les bizarreries de l’évêque
Ah, étonnants Sacqueboutiers de Toulouse ! On les admirait souvent pour leur rondeur, leur douceur, leur moelleux. Il faudra également citer leur verdeur, leur nervosité, leur royale pompe. Car cette fois-ci l’ensemble de Jean-Pierre Canihac a délaissé le velours pour l’éclat de l’acier afin de rendre justice à ses œuvres de Schmelzer, Fux ou Vejvanosky…
Noir, c’est noir
A l’écoute de cet Amadigi d’une indicible noirceur, on songe à Brian de Palma ou à La Reine Margot de Patrice Chéreau. Dès l’ouverture les cordes sont puissantes, écrasantes, d’une lourdeur claustrophobique. L’on sent que la main du destin n’est pas gantée de velours, et que les protagonistes vont vivre un destin tragique duquel il ne pourront s’affranchir.