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Détours de mélomane

Voici venir l’été avec ses festivals pour certains, ses cures baroques pour d’autres… De notes échappées des voûtes d’une petite église oubliée aux palais alanguis abritant quelques accords le temps d’une canicule, nous vous souhaitons une belle saison riche en découvertes musicales, où tous les chemins mènent au tempérament inégal, aux cordes en boyau et aux luths théorbés. Et pour vous accompagner dans le repos estival, Muse Baroque poursuivra inlassablement ses coups de cœurs attendris, ses coups de gueules excessifs et ses divagations musicologiques tout au long d’un numéro double, actualisé en permanence, entre un deux cocktails servis au bord de notre luxueuse résidence aimablement sponsorisée par les artistes et leurs maisons de production afin de garantir notre impartialité…

Cadre armorié du XVIIème siècle, probablement italien © Muse Baroque, 2007

Voici venir l’été avec ses festivals pour certains, ses cures baroques pour d’autres… De notes échappées des voûtes d’une petite église oubliée aux palais alanguis abritant quelques accords le temps d’une canicule, nous vous souhaitons une belle saison riche en découvertes musicales, où tous les chemins mènent au tempérament inégal, aux cordes en boyau et aux luths théorbés. Et pour vous accompagner dans le repos estival, Muse Baroque poursuivra inlassablement ses coups de cœurs attendris, ses coups de gueules excessifs et ses divagations musicologiques tout au long d’un numéro double, actualisé en permanence, entre un deux cocktails servis au bord de notre luxueuse résidence aimablement sponsorisée par les artistes et leurs maisons de production afin de garantir notre impartialité (hélas, ce n’est guère la réalité, et nous envisagerons un jour de lancer un grand emprunt Muse Baroque qui concurrencera celui de Bercy).

En guise de menuet, nous vous proposons en exclusivité le roman-feuilleton polaresque de l’été, une nouvelle sinueuse au titre d’une trompeuse banalité. L’idée d’un tel exploit littéraire nous a été inspiré par une revue amie – que nous vous recommandons – mais où la prose n’était pas centrée sur notre époque de prédilection. Ce sera ici chose faite, dite et registrée pour des siècles et des siècles. Comme l’écrit si bien Ed McBain dans La dernière Danse : « La ville de ces pages est imaginaire. Les personnes, les lieux sont tous fictifs. Seule la routine policière est basée sur des techniques d’investigation établies. » ; et nous espérons par avance la bienveillance indulgente et amusée de nos lecteurs. Accepterez-vous de vous laisser entraîner sur les effrayants chemins de traverse de ces « Détours de mélomane » où les cadavres s’amoncellent sur fond de basse continue et de cuivres qui font couac ?

Bonne vacances à tous, et bonne lecture naturellement,

 Viet-Linh Nguyen

Dernière modification: 4 juillet 2009
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