En voilà un qui ne manque pas d’air !
Pour les baroqueux que nous sommes, voici un disque qui, de prime abord, attire la méfiance : une jaquette accrocheuse, un titre aguicheur, un artiste confirmé mais point nourri du sérail des cordes en boyaux depuis sa plus tendre enfance. Ajoutons à ces éléments suspects la présence de tubes, avec l’air de la Suite pour orchestre n°3 de Bach, le Canon de Pachelbel (mais bien complet car flanqué de sa Gigue) une transcription pour violon de la Sarabande de Haendel, désormais célèbre depuis le non moins fameux Barry Lindon…