Aux sources (Monteverdi, L’Orfeo, Taverner Consort, Parrott – Avie)
C’est un Orfeo remarquablement subtil, raffiné et érudit qu’Andrew Parrott nous convie. Un Orfeo homogène et doux, pastel et lumineux, nimbé de l’éclat de la Renaissance. Si l’on veut situer cette approche à l’emporte-pièce, on la dira totalement opposée aux visions musclées et opératiques à la Haïm (Virgin), ou à la luxuriance triomphante d’un Harnoncourt ou d’un Jacobs.
« Baroques en Cercles »
Nul besoin d’être biologiste, anthropologue ou Casanova pour s’en être un jour rendu compte : chaleur et lumière favorisent le commerce des âmes et le rapprochement des corps. Ainsi quand sous le soleil de Cercles il est question de « chants amoureux » on se dit que c’est la saison, après tout, et même à quatre siècles de distance.