« I doe not studie Eloquence, or professe Musicke, although I doe love Sence and affect Harmony » — Hume, Préface du First part of Ayres
De Tobias Hume, on ne sait presque rien. Sinon qu’il fût mercenaire, et qu’il mourrut dans un hospice. Et c’est ce mystère qui l’auréole qui le rend d’autant plus fascinant, car en dehors de quelques lettres que nous avons de lui et de sa préface à son First part of Ayres (publié chez Widet en 1605), pleines de verve et de bravade, sa musique seule peut nous parler encore, et nous parle encore, forte de son truculent humour et de sa mélancolie maladivement désespérée.