Un Dieu très grand (Lassus, Prophetiae Sibyllarum, La Main Harmonique, Betous – Ligia)
« J’ai vu moi-même un Dieu très grand qui voulait punir, En ce monde, les hommes stupides et rebelles dans leurs cœurs aveuglés »...
Beaucoup d’esprit (Magnificat à la Chapelle Royale, Blanchard, Les Eléments, Les Passions, Andrieu – Ligia)
« Magnificat à la Chapelle Royale » Magnificat De profundis In exitu Israël Anne Magouët, dessus François-Nicolas Geslot,...
Viole-oncelle, la transition (Boismortier, Charbonnier, Giardelli – Ligia)
La ressemblance entre la viole et le violoncelle, tant pour leur forme que leur manière de jouer (instrument à cordes frottées avec un archet) est telle, que pour les non initiés, il est bien difficile de les distinguer. À tel point qu’un timbre-poste, mis en circulation il y a une quinzaine d’années, dans la série d’instruments de musique, mentionne « violoncelle » sur une image représentant une viole de gambe !
Correspondances
Rares sont les claviéristes aujourd’hui qui s’aventurent avec bonheur à jouer la musique de Carl Philipp Emanuel Bach au clavicorde. Parmi les réalisations marquantes, signalons celle de Mathieu Dupouy (Hérisson Productions), signalons celle de Marcia Hadjimarkos (Pièces de caractère, Zig Zag Territoires), et signalons encore celle de Jocelyne Cuiller…
Beata est
Marc-Antoine Charpentier est considéré comme un maître incontesté dans le domaine de la musique religieuse. Son œuvre qui réalise une synthèse très personnelle entre la tradition française et l’héritage italien dont il s’est nourri lors d’un séjour déterminant de trois ans auprès de son maître Carissimi, est marquée par le signe d’une haute spiritualité.
Aix vaut bien une messe !
Voici le dernier volet du voyage entrepris par les Passions après le Requiem puis les Lamentations (Ligia) à travers l’œuvre de Jean Gilles qu’hélas peu d’interprètes explorent avec autant de curiosité et de constance que Jean-Marc Andrieu depuis les incursions d’Hervé Niquet.
Jerusalem, convertere ad Dominum Dem tuum
Second volet du triptyque que les Passions consacrent à Jean Gilles, avant le futur Te Deum et après le Requiem que nous avions pu goûter chez le même éditeur, les Trois Lamentations pour le Mercredi, Jeudi et Vendredi saint du compositeur datent vraisemblablement de sa période aixoise, et l’on ne reviendra pas sur l’écriture dans le style du grand motet que Jean-Marc Andrieu a décrit mieux que nous ne ferions…
10 voix
Nous avions chroniqué il y a quelques temps l’excellent enregistrement de ce Stabat Mater de Scarlatti à 10 voix par Vox Luminis (Ricercar) dont nous avions loué la clarté des lignes et le dolorisme inspiré. L’Ensemble Jacques Moderne nous offre de cette même œuvre une lecture un peu moins recueillie et avec des tempi légèrement plus vifs, où l’extrême transparence des pupitres irradie l’espace avec force et relief…
« Eh bien ! Elle ne sera exécutée pour personne et j’en veux avoir l’étrenne »
Le Requiem de Jean Gilles est une œuvre qui connut un succès constant au cours du XVIIIème siècle, alors même que les styles musicaux évoluaient considérablement. Interprété pour la première fois à Toulouse en 1705 pour les propres funérailles du compositeur …