Clémence ou manipulation ? (Mozart, La Clémence de Titus, Opéra comédie de Montpellier, 3 avril 2015)
En politique la grandeur d’âme et la générosité n’existent pas : leur invocation ne cache que d’habiles comportements destinés à flatter l’image de leur auteur, repris et magnifiés à l’envi par leurs thuriféraires. Voici à peu près le sens de la mise en scène que nous propose Jorinde Keesmat pour cette Clémence un peu décalée, tant au plan de la lecture que de la scénographie (des empilements de structures de hauteur variable, évocation des niveaux de lecture de l’oeuvre originale ?).