Tendres facéties vénitiennes
Comme il est loin le pesant Adagio en sol mineur qui vous écrase de la fatalité du monde et dont la simple audition des premières notes ne peut que vous arracher un profond soupir auquel s’ajoutent parfois quelques sanglots ! C’est pourtant lui qui nous vient à l’oreille aussitôt que l’on entend le nom d’Albinoni
Tartinons…
Il y a certaines occasions où l’on voudrait se laisser convaincre et céder aux promesses de ce programme assez original que Chiara Banchini nous propose. Confortablement calée dans un fauteuil, l’opulent coffret entre les mains, on se prend à feuilleter les pages de l’épais livret, qui contient les œuvres poétiques desquelles Tartini s’est inspiré, ainsi qu’une belle iconographie picturale.