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Bienvenue à Mullova

D’abord, pour amener un sourire appréciateur sur les lèvres du Très Haut et Très Puissant Messire le Rédacteur en chef qui supervise ces lignes, un bon point : l’ensemble de ces six concertos est bien exécuté sur des instruments d’époque, aussi bien chez les deux solistes que pour le reste du Venice Baroque Orchertra.

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Terriblement classique…

Par-delà une jaquette bleue où l’esprit s’imagine la baie de Naples, le premier volet de la trilogie que Claudio Abbado consacre à Pergolesi (dont on célèbrera en 2010 le 300ème anniversaire de la naissance) constitue un mystère. Mystère que cette lecture infiniment classicisante, d’une perfection lisse, d’une tenue élégante et insaisissable et où les solistes sont exemplaires, ce qui est d’autant plus remarquable qu’il s’agit d’un enregistrement de concert. Et pourtant, mystère aussi que le peu d’attrait qu’exerce le Stabat Mater trop équilibré de ce disque .

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Contemplatif et ciselé

Voici réunis dans un même coffret deux enregistrements sans doute conçus séparément (ce que semblent indiquer les deux dates de réalisation). Pourtant, le rapprochement de cet obscur Sebastiani et de Schütz est sans doute justifié : le sujet est le même – le cycle christique –, la période, commune, et le style proche.

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Un caprice des dieux

Carlo nous a roulé dans la farine. Nous ne connaissons pas même sa date de naissance, qu’on imagine formé à Mantoue où il aurait passé sa jeunesse musicale aux côtés de Monteverdi, Rossi ou Buonamente, assisté à la création de l’Orfeo, voire accompagné le grand Claudio dans son périple vénitien.

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“Pentiti, scellerato !”

Inégal est le mot qui semble s’imposer après avoir visionné de cette nouvelle production du Don Giovanni. Il y a du bon, de l’excellent même, et il y a du déplaisant. Il y a d’abord et aussi du neutre. C’est dans cette catégorie que l’on est tenté de placer la mise en scène de Francesca Zambello, ni laide ni belle, souvent elliptique…

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• Un commentaire

Judas Maccabée, ou quand la politique emprunte le répertoire du religieux

Conçu dans le contexte politique particulier de l’écrasement de la rébellion jacobite dans l’Angleterre du XVIIIème siècle par le Duc de Cumberland, Judas Macchabée met en scène l’oppression du peuple israélite par un souverain syrien, et son soulèvement avec l’appui de Rome.

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“Enchanté et vous ?”

C’est probablement lors d’un voyage en Italie en 1729 afin d’y recruter des chanteurs que le Cher Saxon apprit l’existence d’Ezio, opéra de Pietro Auletta composé en 1728 sur un livret de Métastase. Il s’agit du troisième opéra de Haendel inspiré du célèbre librettiste, les deux précédents étant Siroé, re di Persia (1728) et Poro, re del Indie (1731).

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1515, voilà the Sixteen !

Composée par Clément Janequin au lendemain de la bataille de Marignan (1515), La Guerre est une des plus fameuses chansons de la Renaissance parvenues jusqu’à nous. Déjà à l’époque, elle suscita un grand engouement, si bien qu’elle fut reprise et arrangée pour divers usages et par divers compositeurs.

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Grandeur et magnificence

C’est à la tête de deux grands ensembles baroques saxons que Hans-Christophe Rademann nous propose de découvrir deux chefs-d’œuvre dont les auteurs participèrent grandement à l’édification du rayonnement culturel qu’avait Dresde sous le règne d’Auguste II (1733-1763) et qui reste aujourd’hui encore une référence de grandeur et de magnificence.

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“Entends-tu déjà le son des plectres et des cithares qui chantent les louanges du vainqueur”

D’accord, le livret consiste en une propagande indigeste dédiée à Charles VI, saint empereur romain totalement oublié. D’accord, l’Ensemble baroque de Nice est plus célèbre pour sa maniaque fidélité à la partition et son application attentive que pour sa fougue dramatique.

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La passion dévastatrice

La jeune et éplorée poétesse vénitienne Gaspara Stampa (1523 – 1554), chantée par Rainer Maria Rilke semble à la mythique Elissa ou Didon, reine de Carthage mille et mille fois abandonnée dans les livrets baroques. Tant Didon que Gaspara Stampa partagent le regret du départ, de l’indifférence et de l’abandon de leur amant, appelées par la guerre pour l’une et par son destin pour l’autre.

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Quelques galanteries

Johann Georg Neruda arriva à Dresde en 1741 et débuta sa carrière de violoniste au service du comte Rutowski, gouverneur de Dresde et descendant d’Auguste le Fort. Soumis à l’influence italienne de compositeurs tels que Corelli, Albinoni ou encore Caldara, il fit publié dans son premier Opus (1764) des Sonates en trio aux accents chaleureux et méditerranéens. Ses œuvres s’adressaient avant tout à un public d’amateur d’où une structure claire, une mélodie simple à mémoriser et un caractère plaisant…

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Le miel de l’Abbaye…

Jamais autant une époque n’aura célébré l’art choral avec autant de flamboyance que le XVIIIe siècle. Il devient l’aboutissement ultime, d’un baroque cherchant toujours à s’élever en un mouvement perpétuel, là où la courbe se fait couleurs, nuances, pourpres et or. Les deux œuvres retenues dans cet enregistrement par Arsys Bourgogne en sont la démonstration.

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Des messes trop brèves

Le musicologue et grand biographe de Bach Philippe Spita n’avait que dédain pour les Quatre messes luthériennes du Cantor de Leipzig : Des fleurs merveilleusement écloses sont ici privées de leurs tiges et réunies en un bouquet fané a t-il écrit à leur sujet. Albert Schweitzer, quant à lui, les considéraient superficielles et dénuées de sens.

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Venise en héritage

Il me faut passionner les gens pour la musique, tel est le credo d’Albrecht Mayer, qui a pris la direction du nouvel l’orchestre baroque New Seasons Ensemble (sur instruments d’époque), afin de livrer un récital de pièces choisies, écrites spécialement pour le hautbois ou le hautbois d’amour.

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Un parfum d’épopée et de chevalerie

En 1727, Vivaldi, rentré à Venise un an auparavant, est à la tête du Teatro Sant’Angelo au poste de directeur d’opéra. Galvanisé par plus d’une décennie pendant laquelle le succès ne lui a presque jamais fault, le compositeur se plonge avec frénésie dans le travail, rêvant de conquérir enfin l’admiration, l’estime – et les salons – du cercle très fermé des grandes familles de la Serenissima.

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Tartinons…

Il y a certaines occasions où l’on voudrait se laisser convaincre et céder aux promesses de ce programme assez original que Chiara Banchini nous propose. Confortablement calée dans un fauteuil, l’opulent coffret entre les mains, on se prend à feuilleter les pages de l’épais livret, qui contient les œuvres poétiques desquelles Tartini s’est inspiré, ainsi qu’une belle iconographie picturale.

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Douceur italienne dans les brumes londoniennes

Un choix de six concertos, composés par un Italien installé à Londres dès 1714, interprété par un ensemble britannique, et enregistré… sur des instruments d’époque, voilà qui allume une étincelle gourmande, intéressée et un peu nostalgique dans l’œil du mélomane baroqueux averti !

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Des châteaux en Espagne

Voici un enregistrement assurément rare et curieux, du moins pour nos oreilles francophones, issu de la dynamique créativité du petit label Verso, particulièrement investi dans la redécouverte du baroque espagnol et portugais.

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“Tandis que des soldats, de moments en moments, Vont arracher pour lui les applaudissements”(Racine, Britannicus, IV, 4)

Le marketing a parfois du bon. Car qui s’intéresserait réellement à un disque intitulé Regna Triumphalem à 12 voix et Missa super Dominis Regnavit à 16 voix ? Pourtant, il s’agit bien-là des deux compositions principales sur lesquelles se fonde cette reconstitution fastueuse du Couronnement de l’Archiduc Mathias, frère de Rodolphe II, en 1612.

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